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...*[HERE] is the stouf...
24 mai 2010

Bad cooker, good lover?

Ou le titre de merde inventé juste avant d'aller au lit.

cuisinier

Mes mains sentent la javel, mes pieds aussi, j'ai les cheveux gras, le bide aussi, et on pourrait facilement me qualifier de loque pseudo-humaine tant je suis fatiguée de ces trois jours non-travaillés. 

Bon j'exagère, peut-être que la fatigue n'est pas si intense que ça. Mais quand même. Ces trois derniers jours se sont résumés à laver le sol, les murs, les meubles, les tabourets, la douche, le chiote et tout le tralala d'un petit appartement que l'on veut mettre en location en bonne et due forme. La fille qui lavait tout, quoi.

BREF, j'ai juste sommeil et aussi envie d'un milkshake au chocolat, mais passons.

D'ailleurs, pendant que je frottais à tout-va ma super cuisine Hygiena*, quelques souvenirs culinaires ont refait surface. Des souvenirs d'avant. De quand j'étais une grosse quiche en cuisine. Parce qu'il faut bien l'admettre, je ne me suis jamais mise aux fourneaux du temps où j'habitais chez papa-maman (à part pour les mousses au chocolat, notons-le). En même temps, ça faisait tellement plaisir à ma mère de nous mijoter de bons petits plats, j'allais pas lui gâcher sa joie.

Ok c'est une excuse de merde.

Le fait est que, lorsque je me suis mise en ménage, comme ils disent,  je n'y connaissais rien, je n'avais pas de matériel pour faire quoi que ce soit, et je n'avais aucune idée de la signification des termes techniques de cuisine. Quand j'y pense, j'ai presque honte. Un "roux", un "bain-marie", "déglacer", "abaisser", "foncer", et la graaande majorité des mots barbares de ce lexique m'étaient totalement inconnus (au bataillon). 

Je crois que c'est au moment où ma belle-mère s'est mise à m'offrir des casseroles, un batteur électrique, et d'autres engins de guerre, que j'ai réellement compris que j'allais devoir m'y mettre sérieusement. C'est pas que, mais il était préférable que je devienne une bonne ménagère (à 18 ans, cherchez l'erreur). Comme quoi, le temps des femmes au foyer qui font la popote n'est pas si révolu que ça, par chez nous. Mais qu'importe, il se trouve qu'avec les années d'expérience, les quiches brûlées, les gratins noircis, les pâtes trop cuites et les lardons carbo-grillés-nara, la jeune réticente que j'étais s'est transformée, pas forcément en fée du logis, mais tout au moins en une modeste cuisinière qui aime ça. Qui l'eut cru? 

Bon bien entendu, je n'ai pas encore toutes les options de la parfaite ménagère, surtout en ce qui concerne le délicat sujet du repassage, mais on m'a dit que j'avais toute la vie pour m'améliorer, donc la panière à linge peut encore attendre, hein?

*quelqu'un à part moi-même s'est-il déjà rendu compte que les cuisines vendues chez Hygiena sont constamment à soldées à -50%, quelque soit le moment de l'année? J'ai toujours trouvé ça étrange.

Allez bonne nuit les gens!

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Commentaires
J
pfiou, rien de parler d'électroménager, j'ai des sueurs froides! fouet électrique, four, blender, robot à tout faire... au secours!!![Peur]
K
Moi aussi je me suis sacrément améliorée en cuisine, depuis quelques années. Mais ce n'est pas de vivre seule qui me l'a permis, c'est juste que soudain, j'ai eu envie de ressentir la satisfaction de faire un truc qui ressemble à quelque chose, et qui soit bon !
B
Moi j'me souviens d'un week-end en amoureux à la campagne avec l'Homme, je devais avoir 19-20 ans. Pour être sympa, le voisin nous avait amené 2 truites pêchées du matin pour qu'on les manger, bien sûr. Tu aurais vu ma tête avec les deux poiscailles dont je ne savais pas quoi faire...
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