Voilà l'été, voilà l'été.

10 juin 2009

Le mois de Juin venant de commencer, je suis en train de me rendre compte que l'année scolaire est terminée, ou quasiment, et ça me fait tout drôle dans la tête. Certes cela signifie aussi que les vacances d'été sont plus poches que jamais et que je vais certainement aller me dorer la pilule au bord de la Méditerranée avec mon loup, mais malgré l'approche de la longue période vacancière dont je vais bientôt bénéficier, je me sens terriblement nostalgique.

Nostalgique du temps qui passe.

Je sais que tout le monde répète ce genre de conneries, mais cette année est vraiment passée vite. Sérieux, les jours et les mois se sont écoulés avec une telle rapidité que me voici en Juin avec la désagréable impression d'avoir été cryogénisée 10 moi durant, puis réveillée brutalement juste avant l'été. Et la cryogénisation, sauf dans Demolition Man, c'est glauque. J'aime pas avoir le sentiment (la certitude) que le temps m'échappe. C'est mon côté romantique.

D'ailleurs je me rappelle quand j'étais en 4ème, on avait étudié le Romantisme en cours de Français et je me souviens avoir appris et retenues deux choses en particulier sur ce mouvement littéraire du 18ème; tout d'abord que la saison de prédilection des romantiques est l'Automne, ensuite que l'un des thèmes les plus abordés par ces penseurs est la fuite du temps, qui leur procurait un certain malaise appelé "Le mal du siècle". (Ouais j'étais bonne élève t'as vu).

Et bien je pense avoir la fibre très romantique.

Mais pas celle qui te fait offrir des roses à la Saint Valentin, seulement celle qui te fait avoir peur du temps qui passe.

Alors de deux choses l'une: soit mon esprit ère en plein 18ème et là il faut que je m'inquiète, soit je souffre d'une sorte de maladie qui pourrait s'apparenter à de la dépression et là il faut que je m'inquiète.

Dois-je m'inquiéter?