Prise de conscience.

Dans ma vie de Stouf, il y a des jours où je suis dans l'obligation de me rendre à l'évidence: oui, je suis une sale bordélique immature, qui ne range que quand elle se trouve au pied du mur, ou à un point de non-retour, voir même les deux. C'est BAD, je sais. Pour que la motivation prenne le dessus sur mon sens aigu de la flegme, j'ai aussi besoin d'une intervention extérieure (non, quand même pas d'une apparition divine), juste de celle de mon concubin. Celui-ci a le don de me faire ressentir l'importance que le bordélisme vestimentaire a dans ma vie... Et face à lui, je me sens parfois comme une enfant qui fait sans cesse des bêtises.

Hier donc, il aura fallut:

1. qu'un bout de tiroir littéralement déboité cède sous le poids de mes sous-vêtements multicolors.
2. que l'homme de la maison râle et soupire à tout-va (et accessoirement qu'il balance tout par terre).

... pour que je me décide à ranger CE chaotique amoncellement de dessous que je porte à la vue de tous, contre vents et marées, sans honte aucune (j'en fais trop?). Jugez vous-même:

(Qui a dit sale crado?)

J'admets, c'est un peu abusé, vu sous cet angle. Mais il faut tout de même souligner la difficulté de pliage de ces petits bouts de tissus! Ca ne se plie pas, un string, ça se jette au fond du tiroir! Quelle fille oserait soutenir le contraire?

Mais continuons.

Je suis donc restée là, assise sur le lit conjugal, (haut lieu de sexualité donc, mais passons), à trier, classer, ordonner, tenter de plier ces lambeaux sous-vestimentaires de toutes sortes et de toutes modes, datant parfois de mes années lycées, c'est dire à quel point les strings ont la capacité de se détendre à mesure que les culs s'enrobent.

Bref, c'est aprés une bonne heure que je suis venue à bout de cette montagne de guenilles, et voici le résultat dont je ne suis pas peu fière, soit dit en passant :

               JE GARDE:                                                    JE JETTE:                       

(NB: J'ai même rajouté le soutif de sport, en bas à droite là, genre je-suis-une-fille-qui-pratique-régulièrement-une-activité, alors que nan).

Notez la diversité de ces ensembles et la pluralité des styles qu'ils suggèrent, et concluez-en que je suis une sale bordélique, oui, mais (à ma décharge) dotée d'un certain goût...

Comments

[Stouf]

... de voir que toi-aussi, tu t'es munies d'une bannette non-pas pour organiser ton repassage, mais juste pour pouvoir stocker (et oublier) ce tas de merde! :D

[audreyandco]

c'est horrible je me reconnais dans ce fouilli... sauf que dans le mien, il n'y a pas que les soutifs (nan ce serait trop beau).
Sache que je t'admire.


PS: mon concubin à moi m'a posé un ultimatum : dixit him "jte préviens, quand j'aurai acheté une armoire RIEN QU'A MOI, t'as intérêt à vider ta bannette ! (oui, j'ai une grosse bannette de linge à trier repasser puis ranger...)

Ils peuvent pas comprendre eux avec leurs 2 t shirt.