France Télécomment tu t'y es cru.

Hier, je me suis ouvert les portes du monde virtuel contre un bifton de 100 euros. J'entends déjà les "Il était temps..." me bourdonner dans le creux de l'oreille, et je ne peux qu'admettre et déplorer l'état d'ariération total dans lequel je me trouvais jusqu'ici. Il me fallait donc trouver une solution dans les plus brefs délais, sans quoi je risquais de perdre en crédibilité. Comment puis-je être dans l'ère du temps without a web connexion? Il est clair que la frange et le slim ne suffisent plus.

Pour y remédier, j'ai alors reçu la visite d'un technicien gentillement mandaté par France Télécom, pour 'contrôler l'état de la ligne', m'a-t'on dit. Aprés 30 minutes, le tour était bouclé, cool quoi, je m'y voyais déjà. Comme il se doit, je signe les moults paperasseries d'usage pour me débarrasser du type, je fais ma gentille polie, et là... C'EST LE DRAME.         

Le mec se sent pousser des ailes et, dans un élan de bravour chevaleresque, me lâche son 06 sur un coin de facture fortement salée. Attends... Certes, le type est plus sexy que mon plombier de famille, mais il n'y a tout de même pas de quoi s'emballer. Objectivement, je serais prête à lui attribuer un 12/20 sur l'échelle de la sexitude, mais quand bien même ce "Mike" (en plus) irait se faire retaper la gueule chez Mister Swan que je ne pourrais m'empêcher de me demander: pour qui s'est-il pris? Le superman des ménagères? Ai-je vraiment l'air d'une desperate housewife?

Au moment précis ou ces questions m'envahirent, j'ai sû ne rien laisser transparaître et, dans ces cas-là, j'applique une méthode imparable: le "Oust en 3 temps" :

1. Le sourire teubé de la cruche qui comprend pas qu'on lui fait du rentre-dedans.

2. Le remerciement banal pour le 'service rendu' (bien que payant).

3. La phrase de politesse qui enrobe le tout c'est-à-dire: "Bon, je vais vous raccompagner, mon copain ne va pas tarder".

Ils sont fous ces romains...