No doubts ?

A quoi ça sert de douter? Hein, dites-le moi.

Je me souviens quelques cours de fac (oui, je suis allée dans une grande école), ou bien était-ce la 4ème3, pendant lesquels un professeur avait tenté de nous inculquer (aprés moults "CHUUTT" postillonés et "Taisez-vous à la fin") le savoir suivant: la peur protège l'individu d'un danger imminent. (J'me rappelle plus tout dans l'exactitude avec les termes et tout et tout, mais dans l'idée, c'était ça).

Genre, j'ai peur du vide, pour ne pas dire que j'ai le vertige (merci papa). Donc, si j'applique la théorie de ce fameux prof dont le nom m'échappe, et à l'aide du raisonnement scientifique "si/alors", je dirais que:

SI j'ai peur du vide, ALORS mon organisme me protège d'une éventuelle chute, en mettant en place des réactions réflexes telles que "DESCEND VITE DE CETTE CHAISE!!!". J'exagère (à peine).

Alors bon, si je parle de tout ça, c'est parce que depuis quelques jours, la question suivante (et précédente) me trotte dans la tête (pourtant pas blonde) que j'ai:

Est-ce que douter sert aussi à protéger les individus?

Mise en situtaion:

Avec mon copain (c'est pas fun "copain", mais "ami" ça fait trop proutprout), on s'est lancés: on a mis en vente notre fief de 37.4m2, et avons signé, mains tremblantes et coeurs en chamade, le compromis de vente, ce soir-même.

Alors bien sûr, c'était notre choix, une décision mûrement réfléchie, et on ne le regrette pas, mais ce qu'il faudrait qu'on m'explique, c'est pourquoi, même si on est sûrs de nous, y'a toujours ce sale doute tellement douteux qui nous envahit. Genre "J'espère qu'on a fait le bon choix?". Bien sûr, j'apporte de l'eau au moulin de tous nos détracteurs (jaloux et minables)...

Mais bon, ne vous inquiétez pas pour nous, le doute doit s'apparenter à la peur, il nous protège de toutes ces vipères, et puisque ça doit être un phénomène naturel de protection, no soucy.

A méditer tout de même.